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Psychologues et psychothérapeutes

7 mai 2013

Comment vaincre ses crises de panique?

La peur est une émotion naturelle dans la vie de chaque individu. Cependant, lorsque la peur devient incontrôlable et paralysante, alors nous parlons plus communément de phobie.

Qu’est-ce qu’une crise de panique?

Les crises de panique occasionnées par les troubles phobiques se traduisent par une angoisse fortement envahissante accompagnée d’une manifestation physique évidente (accélération du rythme cardiaque, transpiration, frissons ou bouffées de chaleur, sensations d’étranglement, etc.), de pensées de type « scénario-catastrophe » ainsi que de comportements d’évitement.

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Vaincre soi-même ses angoisses

Pour vaincre ses crises de panique, il est nécessaire de suivre un processus relativement défini et progressif :

  • identifier ses peurs et leurs causes : par exemple, essayez de savoir si, avant une prise de sang, vous avez peur de l’aiguille ou du sang; aussi, l’examen de moments passés dans l’enfance, de principes d’éducation que vous avez reçus ou d’expériences éventuellement traumatisantes vécues, facilitera la compréhension et la rationalisation de vos peurs.
  • se confronter à ses peurs dans un environnement contrôlé pour apprendre à repérer les situations qui sont à la source de l’angoisse afin de mieux anticiper ses réactions.
  • apprendre à faire face, en réprimant les comportements défavorables tels que la fuite ou la non maîtrise des possibles idées négatives, pour les substituer par des attitudes efficaces comme la concentration sur ce qui se passe (la réalité) et non sur ce qui peut se passer (de l’ordre du possible).

Aide psychologique

Une psychothérapie peut être envisagée lorsque la peur phobique devient fortement handicapante. Il existe de nombreux traitements qui pourront vous aider à composer avec vos phobies, voire même les éliminer complètement. L’accompagnement par un spécialiste favorisera le développement de la confiance en soi et de l’affirmation de soi, primordial pour le bien-être.

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7 mai 2013

La dyslexie chez l’enfant : signes, causes et traitement

La dyslexie, c’est quoi?

La dyslexie est un trouble persistant de l’acquisition et de l’automatisation de la lecture, qui se manifeste en l’absence de toute déficience visuelle, auditive ou intellectuelle. Ce trouble se caractérise par des difficultés à lire de manière précise et fluide, notamment à identifier les lettres, les syllabes et les mots, et affecte ainsi généralement la compréhension. Les troubles de l’écriture (dysorthographie) accompagnent très fréquemment la dyslexie.

Précisons que la dyslexie n’altère pas l’intelligence de l’enfant, qui dispose également de grandes forces cognitives sur lesquelles il peut se reposer pour compenser ses lacunes.

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Les signes

Voici quelques manifestations concrètes de la dyslexie :

  • omission, substitution ou inversion de sons dans les mots

  • confusion entre les lettres de formes voisines (b/d, p/q) et les sons proches (ch/g/j, d/t)

  • mauvaise reconnaissance des mots, notamment en se fiant seulement aux premières lettres

  • omission des mots de liaison

  • fatigabilité importante et rapide pendant les lectures

Les causes et facteurs de risque

La question de l’origine de la dyslexie est assez controversée. Deux grandes catégories d’hypothèses se dégagent :

  • les facteurs révélateurs et aggravants tels que les influences environnementales défavorables (pédagogiques, socioéconomiques, psychologiques et troubles psychoaffectifs, etc.) qui ne sont plus considérés aujourd’hui comme des causes suffisantes pour expliquer l’origine de la dyslexie ;

  • les hypothèses neurobiologiques qui plaident en faveur d’une composante héréditaire selon laquelle la dyslexie découlerait d’une différence neurologique ; en effet, des recherches scientifiques ont montré que les dyslexiques ont un hémisphère cérébral droit plus volumineux que celui des lecteurs dits « normaux ».

Le traitement

Malgré le caractère persistant de la dyslexie, il est important d’offrir à l’enfant qui en souffre une rééducation élaborée conjointement avec les parents, en consultant un orthophoniste qui établira un diagnostic. Les principes de rééducation sont basés sur des stimuli de voix humaines ou de musiques. Une pédagogie spécifique peut être envisagée.

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